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Les vérités économiques des diagnostics immobiliers
Publié le 17 Juin 2025

Les vérités économiques des diagnostics immobiliers

Dans le domaine des diagnostics immobiliers, le travail d’un professionnel ne se résume pas à une simple visite avec des outils sophistiqués comme des télémètres ou des sondes. Derrière chaque rapport se cache un processus rigoureux et coûteux, tant en temps qu'en ressources financières, pour garantir des résultats précis et conformes aux normes en vigueur. La rigueur des certifications Un aspect primordial de ce métier réside dans la surveillance des certifications des diagnostiqueurs. Chaque spécialité, qu’il s’agisse de la performance énergétique, de la détection d’amiante ou de plomb, fait l’objet d’une vérification par un organisme accrédité. Cette évaluation, qui se déroule tous les 12 à 18 mois, vise à garantir la compétence des professionnels, la validité de leur équipement et la conformité de leurs rapports aux exigences légales. Les coûts incontournables Ce contrôle de qualité a un prix. Les audits, les entretiens et les examens documentaires engendrent des dépenses comprises entre 500 € et 1500 € par domaine et par vérification. Mais ces frais ne représentent qu’une partie des coûts que les diagnostiqueurs doivent assumer. L’acquisition et l’entretien de matériel spécialisé Les formations continues obligatoires Les logiciels professionnels et leurs mises à jour régulières Les assurances responsabilité civile professionnelle L’étalonnage périodique des instruments Ces éléments expliquent pourquoi un diagnostic à bas prix peut être synonyme de compromis sur la qualité et la sécurité. L'engagement derrière un rapport L’objectif de ces efforts invisibles mais cruciaux est de produire des documents de qualité, fiables et conformes aux normes. Ce que les clients reçoivent ne se limite pas à un simple fichier PDF, mais constitue le résultat d’un engagement en termes de qualité, de vérification et de responsabilité.

Quelle est la différence entre surface utile, Carrez et Boutin
Publié le 15 Juillet 2025

Quelle est la différence entre surface utile, Carrez et Boutin

Comprendre les différentes notions de surface en immobilier Lors d’un projet immobilier, il est fréquent de rencontrer différents termes liés à la superficie d’un logement : surface habitable, loi Carrez, surface utile, loi Boutin… chacune a ses particularités et impacte aussi bien l’achat que la location. Pour y voir plus clair, faisons un point sur ces concepts et sur leur champ d’application. La surface habitable avec la loi Boutin La loi Boutin, instaurée en 2009, encadre la location de logements et vise à protéger les locataires. Le calcul de la surface habitable selon cette règle s’applique à tous les logements loués en résidence principale. Son objectif est de garantir une information précise au locataire lors de la signature du bail. La surface habitable comprend toutes les pièces principales du logement : chambres, salons, cuisines, salles de bain, ainsi que les combles aménagés. Elle n’inclut ni les murs, ni les cloisons, ni les cages d’escalier, ni les embrasures de portes ou fenêtres. Pour être considéré comme décent, un logement doit contenir au moins une pièce principale qui offre une surface au sol d’au moins 9 m² avec une hauteur sous plafond minimale de 2,20 m, ou bien présenter un volume habitable d’au moins 20 m³. Ce que mesure la loi Carrez Pour les biens en copropriété mis en vente, c’est la loi Carrez, établie en 1996, qui fait foi. Sa mission est d’assurer à l’acheteur une information transparente sur la surface privative du logement. La surface Carrez est calculée en tenant compte de toutes les parties closes et couvertes situées à l’intérieur du bien, à condition que la hauteur sous plafond soit d’au moins 1,80 mètre. Ce calcul inclut notamment les greniers, remises, vérandas et même les combles non aménagés. En revanche, les espaces ouverts tels que balcons, terrasses ou loggias ne sont pas inclus dans le métrage Carrez. Il en va de même pour les caves et parking. Et la surface utile alors ? À la différence des précédentes, la surface utile ne fait pas l’objet d’une réglementation spécifique mais peut être utilisée dans le cadre de certains programmes immobiliers, notamment pour calculer la rentabilité d’un bien. Cette notion regroupe la surface habitable à laquelle on ajoute la moitié des annexes comme les caves ou les remises. La surface utile donne ainsi une idée plus globale de l’espace dont dispose réellement l’occupant. Tableau comparatif Loi Boutin : obligatoire en location, mesure la surface habitable, exclut murs, caves, balcons. Loi Carrez : nécessaire lors de la vente en copropriété, prend en compte la surface privative (hauteur sous plafond ≥ 1,80 m), inclut certains espaces non habitables. Surface utile : inclut la surface habitable + la moitié des annexes ; utilisée principalement pour évaluer le potentiel du bien. L’importance du mesurage par un professionnel Que ce soit pour un achat ou une location, il est conseillé de faire appel à un spécialiste du diagnostic immobilier pour déterminer la superficie exacte selon la réglementation concernée. Ces professionnels disposent des outils adéquats et maîtrisent les critères propres à chaque type de surface. Cela permet d’éviter toute erreur lors de la rédaction des actes ou des contrats de location. En résumé, la compréhension de la différence entre surface utile, Carrez et Boutin est essentielle afin d’informer correctement acheteurs ou locataires, et de garantir la conformité des transactions immobilières.

Réforme du DPE : des passoires thermiques qui disparaissent artificiellement
Publié le 06 Août 2025

Réforme du DPE : des passoires thermiques qui disparaissent artificiellement

Une modification majeure de la méthode de calcul Le gouvernement a décidé d'ajuster le coefficient appliqué à l’électricité dans le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), en le faisant passer de 2,3 à 1,9 à partir du 1er janvier 2026. Cette réforme, qui fait suite à un premier changement déjà effectué en 2020, est officiellement justifiée par la volonté de suivre les conseils européens et de s’adapter à un mix énergétique français faisant la part belle au renouvelable. Des conséquences directes sur les logements concernés Si la modification semble technique, ses effets seront immédiatement perceptibles : La note énergétique des habitations fonctionnant principalement à l’électricité va s’améliorer, même en l’absence de travaux. Environ 850 000 logements sortiront ainsi de la catégorie des « passoires thermiques », uniquement par le biais d’un changement de calcul, sans gain réel en termes d’efficacité énergétique. Le risque est d’encourager exclusivement l’électrique, au détriment de technologies hybrides, du biogaz ou d’autres systèmes performants et complémentaires. L’écart entre la note du DPE et la réalité des dépenses énergétiques des occupants risque de se creuser, car le DPE utilise l’énergie primaire, et les factures, l’énergie finale. Les propriétaires bailleurs verront parfois leur bien reclassé avec une meilleure étiquette sans avoir engagé de travaux, ce qui pourrait ralentir l’élan en faveur de la rénovation énergétique. Des professionnels inquiets pour l’avenir du secteur Les spécialistes du bâtiment, comme Activ’Expertise et de nombreux artisans représentés par la CAPEB, s’alarment des conséquences de cette réforme. Craignant que l’intérêt pour les travaux sérieux ne s’effrite, ils pointent le risque de désorienter les ménages quant aux véritables priorités d’amélioration énergétique, tout en compliquant la lutte contre les émissions carbone prévue dans la Stratégie Nationale Bas Carbone. Pour une transition énergétique fiable et transparente Il apparaît fondamental de maintenir la clarté, la fiabilité et l’équité des outils règlementaires tels que le DPE. Avant toute évolution majeure, une concertation approfondie semblait nécessaire afin d’assurer que la dynamique enclenchée en faveur de la rénovation énergétique reste efficace et juste pour tous les acteurs. Engagés dans l’accompagnement des particuliers, collectivités et professionnels, des acteurs comme Activ’Expertise continueront à œuvrer pour une transition énergétique cohérente, pédagogique et responsable.

Réforme DPE 2026 : ce qui attend les propriétaires de biens immobiliers
24 septembre 2025

Réforme DPE 2026 : ce qui attend les propriétaires de biens immobiliers

Une évolution du DPE prévue pour 2026 À compter du 1er janvier 2026, la méthode de calcul du diagnostic de performance énergétique (DPE) connaîtra une modification importante. L’un des changements majeurs concerne la révision du coefficient d’énergie primaire (CEP) de l’électricité, qui sera abaissé de 2,3 à 1,9. Cette adaptation aura un impact conséquent sur la classification énergétique d’un grand nombre de logements, en particulier ceux chauffés à l’électricité. Avec ce nouveau mode de calcul, environ 850 000 logements pourraient sortir des catégories les moins performantes, à savoir F et G. Selon les estimations officielles, de nombreux propriétaires constateront une revalorisation de la note énergétique de leur bien. Ce gain sera d’autant plus significatif pour les petites surfaces, qui pourraient améliorer leur position de un à deux niveaux d’étiquette. Des outils pour anticiper la nouvelle étiquette énergétique Pour aider les propriétaires à se projeter dans le nouveau contexte réglementaire, il est possible d’utiliser un simulateur en ligne gratuit. En renseignant les caractéristiques de votre bien, vous obtiendrez rapidement une estimation de votre future étiquette DPE selon les critères qui entreront en vigueur début 2026. Identifier la future classe énergétique de votre logement Savoir si votre bien restera ou non dans la catégorie des passoires thermiques Évaluer l’intérêt d’une vente ou d’une mise en location à la lumière des changements à venir Ce service apporte une vision claire et permet d’envisager vos projets immobiliers avec davantage de sérénité. Pourquoi se préparer dès maintenant ? L’anticipation est clé pour les propriétaires, notamment au regard de la réglementation sur l’interdiction progressive de la location des logements classés F et G, conformément à la loi Climat et Résilience. Grâce à la révision du coefficient d’électricité, la valeur d’un bien chauffé à l’électrique pourra être revalorisée, ce qui peut influencer favorablement un projet de vente, de rénovation ou de location. Prendre connaissance dès aujourd’hui des éventuels changements liés à la nouvelle grille DPE permettra d’orienter vos futurs choix et d’optimiser la gestion de votre patrimoine. L’accompagnement d’experts pour vos démarches Au-delà des outils en ligne, des spécialistes qualifiés peuvent vous guider pour réaliser un diagnostic immobilier conforme à la réglementation, vous conseiller sur les moyens d’améliorer la performance énergétique de votre logement, et vous assister dans la valorisation de votre bien. S’appuyer sur un réseau de diagnostiqueurs certifiés garantira la fiabilité des informations et des recommandations pour préparer la mise en conformité de votre logement avec la réforme à venir. La modification du DPE en 2026 représente une véritable opportunité pour les propriétaires, en particulier de logements chauffés à l’électricité. En anticipant les changements grâce aux outils et à l’accompagnement d’experts, vous pourrez sécuriser et optimiser la gestion de votre bien immobilier.

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